dimanche, janvier 15, 2006

Les fées

Vous croyez aux fées ?
Hum, vous allez dire...disons que c'est un autre monde, nous en avons entendu parlé vaguement, ou précisément, ça dépend !
A priori c'est un truc pour les enfants...que neni !
Mais bon, quand à dire que ça existe ou pas...euhhh, là c'est différent, mais faisons une approche du sujet.
Ce sont des êtres fantastiques, du sexe féminin, qu'on suppose douées d'un pouvoir surnaturel. Les contes nous les montrent qui président aux naissances, font aux enfants des dons précieux ou funestes, conseillent leurs amis, ruinent leurs ennemis, interviennent dans les soins du ménage, fascinent les beaux jeunes gens et les belles jeunes filles et les entraînent au fond des lacs, hantent les bois, les fontaines, les rivières, dansent au clair de lune dans les clairières, chevauchent dans les nuages ou sur les montagnes. Ce sont des créatures souvent charmantes et jeunes, parfois vieilles et édentées, bonnes ou perverses, toujours capricieuses, toujours insaisissables, s'entourant de vague et de mystère, n'aimant point qu'on les poursuive ou qu'on cherche à violer leur secret.
On a parfois dit que la fiction des fées constitue la plus originale et la plus gracieuse des créations mythologiques du Moyen âge, et c'est à elle que les romans de chevalerie doivent une grande partie de leur charme. Mais leur origine est bien plus ancienne. On pourrait même dire qu'elles sont de tous les temps et de tous les pays : apsaras et péris, dans l'Inde; Nymphes, naïades, moires ou Parques en Grèce et à Rome; vilas en Serbie; Valkyries en Scandinavie;




brownies en Écosse, etc. Ici on les dit nées d'un rayon de Lune, d'une vapeur légère et flottante, là du murmure discret d'une source au fond des bois, d'un vol de feuilles sèches au vent d'automne, ailleurs d'un jaillissement d'écume blanche sur la falaise, des mille bruits indistincts et mystérieux de la nature...

Se pourrait-il qu'elles aient une origine commune? De fait, les uns font remonter l'origine de cette croyance populaire aux Parques et aux Nymphes de l'Antiquité gréco-romaine; les autres aux génies et aux prêtresses druidiques d'autres encore aux Valkyries scandinaves ou aux Péris de l'Asie occidentale. Mais ces opinions paraissent bien exclusives; il y a plutôt lieu de croire que les traditions relatives aux fées résultent d'emprunts faits aux idées mythologiques des divers peuples. Cependant l'étymologie la plus vraisemblable du mot fée paraît celle qui la fait dériver du latin fatum, fata, destinée. Les fées (Fata) seraient ainsi nos destinées et c'est pourquoi elles sont ondoyantes et diverses, bonnes et mauvaises, c'est pourquoi elles ont les mains pleines de présents à la fois heureux et funestes, c'est pourquoi elles inspirent la crainte instinctive que suscite en nous l'inconnu.

On distinguait plusieurs sortes de fées. Les unes étaient des divinités analogues aux Nymphes de l'Antiquité : elles habitaient au bord des fontaines, au fond des forêts, ou dans des cavernes. On les représentait tantôt jeunes, belles et richement vêtues; tantôt vieilles, ridées et couvertes de haillons: elles prenaient surtout cette dernière forme, lorsqu'elles voulaient éprouver les hommes. On les désignait sous des noms qui variaient suivant les provinces, mais le plus souvent sous ceux de dames, bonnes dames, dames blanches, etc. On les appelait aussi filandières, parce qu'on les croyait surtout occupées à filer. Les fées assistaient à la naissance des enfants et leur faisaient des dons qui devaient influer sur toute leur vie. C'est dans leur baguette que résidait surtout le pouvoir de ces êtres surnaturels; mais ce pouvoir était presque toujours suspendu le samedi jour où ils erraient sous toutes les formes, en cherchant à se dérober aux yeux. De ces transformations vint la croyance aux animaux et aux objets fées, d'après laquelle un cheval, un arbre, etc., pouvait devenir fée, c.-à-d. éprouver des métamorphoses successives. Les fées étaient presque toujours des êtres doux, sensibles et bienfaisants; elles aimaient à soumettre les hommes à des épreuves au bout desquelles ils obtenaient presque toujours ce qui faisait l'objet de leurs désirs. Les traditions populaires ont conservé le nom de plusieurs de ces femmes célestes, comme on les appelait en Béarn. Nous citerons seulement la fée Esterelle en Provence, qui guérissait la stérilité des femmes; la fée Abonde, qui, pendant la nuit, répandait les richesses dans les maisons; la dame verte et la fée Aril, qui veillaient, celle-ci sur les chaumières, celle-là sur les prairies de la Franche-Comté, etc. Mais la plus célèbre était la fée Mélusine, patronne de la maison de Lusignan en Poitou, que l'on représentait moitié femme et moitié serpent.
II y avait une autre femme-serpent dans les croyances féeriques du Jura : c'était la Vouivre, qui portait au front une escarboucle lumineuse.
Outre les fées proprement dites, dont le pouvoir surnaturel était la conséquence de leur caractère quasi céleste, il en existait d'autres qui étaient simplement des magiciennes, et qui devaient toute leur puissance à l'enfer. Les plus fameuses étaient Morgane.
Aspect : Grande, ses longs cheveux brillants sont noirs et souvent nattés. Son regard gai et innocent, rêveur et mélancolique est devenu au fil des épreuves désenchanté et dur. Étrange, un peu halluciné comme son maître Merlin.




Viviane et la Fée de Bourgogne, toutes les trois élèves de l'enchanteur Merlin, et dont il est fréquemment question dans les romans de chevalerie. La croyance aux fées se retrouve dans toutes les contrées de l'Europe, et vraisemblablement aussi dans les autres parties du globe; mais chaque peuple leur a donné un caractère en rapport avec ses propres idées. Les Brownies écossaises, étaient sauvages comme le pays qu'elles habitaient, et elles se plaisaient à tourmenter les mortels. Si l'on avait le malheur de prononcer leur nom sur leurs montagnes, on disparaissait momentanément et quelquefois même pour toujours, de la surface de la Terre. Les enfants surtout étaient les victimes de leur méchanceté : elles les livraient au démon pour s'affranchir du tribut qu'elles lui devaient chaque année. Les Fairies anglaises avaient un caractère plus doux; elles aimaient, il est vrai, à tourmenter les gens qui dormaient, mais c'était principalement contre les mauvaises ménagères quelles exerçaient leur malice. Nous nommerons uniquement la fée Mab, Mabh ou Maghu dont Shakespeare a rendu le nom si populaire, et qui semble correspondre à la fée Abonde des légendes françaises.
Ceci dit il existe un personnage au en couleur qui prétend avoir rencontré les fées....ben, oui....
Ce personnage s'appelle Louis Rossignol,voici "sa fée"

Je m'appelle Louis Rossignol, j'habite un village reculé du centre de la France au nom curieux de St Dizier Leyrenne. Ce village de la Creuse tient son nom du cours d'eau qui le traverse : la Leyrenne. Aujourd'hui, lundi 4 août 1928 (j'ai oublié de mentionner mon âge - c'est important, car certains me pensent gâteux, j'ai 68 ans.), j'ai vu des fées....pour la suite je vous invite de suivre ce lien d'une parente du Monsieur en question....
Suivez ce lien direct
Bon, maintenant reste l'affaire des Fées de Cottingley !
Quelques clichés faites avec un appareil identique, par Leslie.
L'histoire commence, comme ceci:
Nous sommes en juillet 1917, durant la première guerre mondiale. Dans le village de Cottingley, situé dans le West Yorkshire vit la famille Wright.
la maman, le père, leur fille Elsie âgée de 13 ans et sa cousine, Frances Griffiths, âgée de 10 ans.

Les fillettes vont souvent jouer dans une petite crique boisée située tout près de leur maison. C'est là qu'elles voient des Fées et qu'elles s'amusent avec elles. Elsie fait souvent mention de ses amies ailées à son père incrédule que ces histoires finissent par agacer.
Chaussure de lutin.


Lassées des réprimandes et des moqueries du papa, les deux enfants décident d'emprunter son appareil photo pour réaliser quelques clichés de fées. Le film est développé plus tard par le père lui-même, dans sa chambre noire. Là, il découvre à sa grande surprise une photo de Frances entourée de quatre fées. Il s'agit de la toute première photo des Fées de Cottingley.

On y voit Frances dans le jardin boisé. A gauche, coule une cascade. A l'avant plan, quatre fées dansent au-dessus d'un buisson. Trois d'entre elles ont des ailes et l'une, sans ailes, joue d'une sorte de flûte. Frances a l'air absente. Elle semble poser pour la caméra. Étrangement, elle ne regarde même pas ses amies les Fées. Les ailes des fées semblent figées, statiques.

Malgré tout, le père reste très sceptique. Il n'est pas convaincu de la véracité des faits. Les fillettes ont beau certifier voir des fées et s'amuser avec elles, en parler en classe, personne ne les croit. Deux années passent... Contrairement à son mari, la mère d'Elsie est très spirituelle et croit au surnaturel. Un soir, elle se rend à Bradford où se tient une réunion d'un groupe théosophique et y montre les clichés. Les photos suscitent d'emblée un très vif intérêt.







Trés bon site ici
En savoir plus ici

nouvelles infos sur le sujet voir ici l’article de Sud presse

source 

Quelques  dessins perso de fées.

Il faut croire pour voir, et non pas l'inverse.....










La dernière en date au dessus

dernière fée 28/10/2015

La dernière fée est en cours.....patience !  
Yop finie


3 commentaires:

Ianop a dit…

Bonjour !

Bien sûr que je crois aux fées !
Texte attrayant et bien documenté ...

DIAN

Anonyme a dit…

Encore moi;

mais pourrais-tu me donner ton point de vue sur les "anges gardiens"...

Qu'en penses-tu, y crois-tu, qu'est ce que cela pourrait signifier pour toi ??

Claire

Celaindra a dit…

bien sur que j'y crois puisque j'en .....suis Une. Le Monde du peuple Caché est vaste mais existe bien avant les hommes. Amitiés d'une Fée.
http://le-monde-de-celianbdra.over-blog.com